De surcroît, des dissensions apparaissent au sein de l'armée, notamment de jeunes officiers qui répugnent à ordonner de tirer sur la foule. Avant l'ascension de Khomeiny, Shariati est le plus célèbre opposant au shah. Certains sous-officiers se sont déjà joints à la révolution de Khomeini, particulièrement parmi les cadets de l'Armée de l'air. Cette fois-ci les forces de l'ordre répriment violemment la manifestation à Tabriz, et plus de cent manifestants sont tués. L'ayatollah Khomeiny élit alors résidence à l'école Alavi dans le centre de Téhéran. La complexité et l’intérêt de ce sujet ont amené de nombreux chercheurs à étudier les relations russo … Par ailleurs, depuis la révolte du tabac en 1891, le clergé acquiert progressivement une influence politique autant que religieuse. Ils sont remplacés par des fidèles de Khomeiny et de sympathisants de la révolution islamique. Elle a fait entre 500 000 et 1 200 000 victimes. Between February and September 1979, Iran's government executed 85 senior generals and forced all major-generals and most brigadier-generals into early retirement. Saddam Hussein s'impose (1979-1988) Saddam Hussein, président de l'Irak Né en avril 1937 à Takriti, au nord de Bagdad, Saddam Hussein est issu d'une famille de paysans modestes. La constitution est soumise au vote de la législature nouvellement élue pour approbation, législature dominée par les alliés de Khomeiny. Face à la menace d'une révolution, le shah d'Iran cherche de l'aide auprès des États-Unis. Le soir du 11 février 1979, l'Ayatollah Khomeini arrive enfin au pouvoir et Mehdi Bazargan est son Premier ministre. Le vendredi 8 septembre, une manifestation massive a lieu à Téhéran. En dépit des importantes purges effectuées par Khomeiny au sein de l'armée, l'Iran est nettement plus fort et organisé que ce que pense Saddam Hussein. La révolution islamique qui a porté l'ayatollah Khomeyni au pouvoir en Iran en 1979 est la raison directe de la guerre déclenchée par l'Irak, le 22 septembre 1980. Le Club est l'espace de libre expression des abonnés de Mediapart. Le Parti démocratique du Kurdistan d’Iran et le Komala participèrent activement au renversement du régime dans les zones à majorités kurdes. En réalité, l’attaque de l’Irak galvanise la population iranienne, qui s’engage dans l’armée. La guerre Iran contre l’Irak se déroule durant la Guerre Froide du 22 Septembre 1980 au 20 août 1988 connue en Iran sous le nom de « Défense sacrée ». L'émergence d'une théocratie radicale dominée par des chiites effraie nombre de ses voisins arabes sunnites. Khomeyni est la figure politique la plus populaire, mais il existe des dizaines de groupes révolutionnaires, chacun ayant sa propre vision de l'avenir de l'Iran, des factions libérales, marxistes, anarchistes et laïques, et également une bonne variété de groupes religieux cherchant à modeler l'avenir de l'Iran. L'invasion par l'Irak aide à rassembler les Iraniens derrière le nouveau régime, et les différends passés sont oubliés face à la menace extérieure. Shapour Bakhtiar croit pouvoir encore gagner le soutien des partisans de Khomeiny, et donc rester au pouvoir. Les pauvres sont majoritairement ruraux, ou habitent dans des quartiers pauvres des grandes villes, particulièrement à Téhéran. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Depuis la révolution de 1979, la République islamique d'Iran s'est effectivement positionné comme un ennemi d'Israël. En juillet 1980, le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Zbigniew Brzezinski rencontre le roi Hussein de Jordanie à Amman, afin de discuter d'une opération visant à amener Saddam Hussein à sponsoriser un coup d'État en Iran contre Khomeiny. Le shah choisit fréquemment de répondre à ces émeutes par la violence, arrêtant et tuant les manifestants. L'aéroport de Téhéran demeure fermé plusieurs jours à cause de manifestations et de blocages organisés par l'opposition. Les officiers iraniens sont coordonnés par Shapour Bakhtiar, qui a fui en France lors de la prise de pouvoir par Khomeini, mais opère depuis Bagdad et Sulaymaniyah au moment de la rencontre entre Brzezinski et Hussein. Shapour Bakhtiar reste dans ses quartiers sous les ordres du Général Qarabaghi. La révolution iranienne, également appelée révolution islamique ou révolution de 1979 est la révolution de 1979 qui a transformé l'Iran en république islamique, renversant l'État impérial d'Iran de la dynastie Pahlavi[2]. Le 9 février 1979, un conflit armé éclate dans plusieurs casernes militaires dans le pays, notamment à la garnison Doshan Tappeh entre la Garde Impériale et les cadets. L’armée est déployée en masse dans les villes iraniennes. Des hôtels de luxe et d'autres symboles du régime du shah sont détruits. Durant la guerre Iran-Irak, la Russie va fournir aide et armement à l’Irak. Le nouveau régime de l’Ayatollah Khomeini rompit immédiatement les relations diplomatiques avec Israël qualifié de «petit Satan» dont il mit l’ambassade à la disposition de l’Organisation de la Libération de la Palestine. En 1963 et 1967, l'économie de l'Iran croît considérablement, grâce à une augmentation des prix du pétrole ainsi qu'aux exportations d'acier. Les tensions montent entre officiers partisans de la révolution islamique et ceux partisans du Shah. Après l'arrestation de Khomeiny, puis son exil d'Iran en 1964, les émeutes menées par les partisans du clergé augmentent. Il dit vouloir créer un gouvernement provisoire dès que possible, puisqu'il estime que celui de Shapour Bakhtiar n'est pas légitime. Les nouvelles des affrontements entre officiers de l'armée ramènent les gens dans la rue, et le couvre-feu n'est plus respecté par la population, qui continue à manifester la nuit. Les dommages dus aux manifestations, en plus de l'inflation effrénée, frappent de plein fouet l'économie iranienne. Le gouvernement Pahlavi donne le chiffre de 86, alors que les exilés iraniens l'estiment en milliers.[réf. C'est l'un des conflits les plus meurtriers depuis 1945, mais aussi le plus long. islamiste en Iran (le pays rompt avec les USA) 1958 : Intervention U.S. au Liban 1947 : Plan de partage de la Palestine (ONU) 1948 : Proclamation de l’État d'Israël 1956 : Israël intervient dans la crise de Suez 1967 : Guerre … Des étudiants et des meneurs religieux protestent contre ces allégations dans la ville de Qom. Après une période d'interrègne civil, un coup d'État, appuyé par une opération clandestine de la CIA et du MI6, l'Opération Ajax renverse le gouvernement de son Premier ministre Mohammad Mossadegh pour mettre un terme à sa politique nationaliste et consolider le pouvoir du shah. En juin, le mouvement pour la liberté publie son projet de constitution, qui déclare l'Iran République Islamique, mais sans donner aucun rôle aux Oulémas ni à la loi islamique. L'école devient le quartier général des révolutionnaires. Le shah, affaibli par la maladie et abandonné par les grandes puissances étrangères, vit retranché dans le palais de Niavaran. Cet effort consiste à essayer de minimiser le rôle de l'Islam dans la vie de l'empire, en louant à la place les réalisations de la civilisation Perse pré-Islamique. Alors que cette opposition augmente, le shah réprime fortement les dissidents. Elle se compose de mouvements différents : En octobre 1971, le shah organise la célébration du 2500e anniversaire de la fondation de l'empire perse. Relations entre l’Occident/les États-Unis et l’Iran, Témoignages, mémoires et points de vue politiques. Khomeiny est très loin de l'image de « Saint Homme », que lui a attribuée un peu trop vite le président Carter. En 1979, une république ... La nouvelle République islamique d'Iran refusait de revoir le traité signé en 1975, détériorant un peu plus les relations politiques entre les deux pays. Ces mesures aggravent le chômage et le ressentiment de la population. La guerre atteint donc une partie de ses objectifs puisque les populations chiites d'Irak et des pays du golfe Persique n’embrassent pas le nouveau modèle, même s'ils sympathisent avec lui. Il utilise les méthodes oppressives qui avaient été dénoncées sous la dictature du shah. Le refus d'allégeance des militaires à la révolution islamique de l'ayatollah sera sévèrement condamné par le nouveau pouvoir chiite. Cette date marque alors la fin de l'Empire d'Iran, et la chute du gouvernement de Shapour Bakhtiar, contraint à la fuite. Le clergé se divise, certains s'alliant avec les libéraux laïcs, et d'autres avec les marxistes. On ne sait pas aujourd'hui combien cette campagne de répression a causé de victimes. La peur du conflit armé entre les deux factions commence à poindre. Les relations étrangères, économiques et militaires de la nation sont perturbées. Le soutien américain est donc apparemment total, cependant il n'ira pas aussi loin que lors du renversement de Mossadegh en 1953 que les États-Unis avaient organisé et financé dans l'Opération Ajax, alors même que le Shah était déjà en fuite. Ces purges touchent spécifiquement l'armée dont les effectifs passent de 500 000 à 290 000 hommes en l’espace d'un an. C'est lors de la guerre civile au Liban que se développe l'influence iranienne. pour contrôler les débordements de foule, et il s'avère impossible de maîtriser les rassemblements de plusieurs millions d'individus autrement que par les armes. La dernière modification de cette page a été faite le 11 mars 2021 à 18:20. L'avion doit s'envoler à destination de l'Égypte où le président Sadate attend les souverains déchus. Manifestant son mécontentement et souhaitant mettre fin à la révolution islamique, l’Iraq a envahi l’Iran en 1980. Ils prennent aussi le contrôle des tribunaux qui rendent des jugements sur les anciens responsables des services de sécurité et des militaires du régime du shah : plusieurs dizaines d'officiers généraux et supérieurs ainsi que de hauts fonctionnaires sont ainsi sommairement exécutés pour bien montrer qu'il n'y a plus qu'une seule source de pouvoir en Iran. En effet, les pays producteurs de pétrole, voient d’un mauvais œil la révolution islamique, facteur de déstabilisation économique. En dépit de l'échec des insurgés face aux forces de l'ordre du shah, cet événement marque le point de départ de nombreux mouvements de guérillas dans le pays au cours des années 70[5]. D'après les coutumes chiites, un service religieux se tient en mémoire des morts après un deuil de 40 jours. De nouveaux combats éclatent dans les rues de Téhéran la nuit du 10 février après la rencontre de Shapour Bakhtiar avec des chefs de l'armée. Carter fait surtout pression pour la liberté d'association, ce qui entraîne par la suite une multiplication des campagnes pour la liberté d'expression, de la part des intellectuels. Les groupes essaient de coopérer, mais les tensions grandissent entre les deux factions. Vous pouvez améliorer la vérifiabilité en associant ces informations à des références à l'aide d'appels de notes. L'Iran se déclare pays non aligné, s'opposant à la fois à la domination américaine et à la domination soviétique. D'importantes purges seront effectués au sein des officiers et des généraux de l'État major, affaiblissant l'armée pour un éventuel conflit extérieur (voir Guerre Iran-Irak). En 1980, l'Irak, soutenu financièrement et militairement par les autres pays arabes, puis par les États-Unis et les pays occidentaux envahit l'Iran avec l'espoir de détruire la révolution naissante. Depuis, l’Irak a connu trois guerres meurtrières, des répressions sanglantes (dont celles des Kurdes et des chiites) et plus de dix ans d’ embargo. À la fin de ce même siècle, les … Le Hezbollah devient un allié proche des Iraniens, ne se mêlant pas des combats entre factions libanaises pour consacrer la majorité de ses efforts à se battre contre les Israéliens. Khomeiny, alors en exil en Irak, mène une petite faction de l'opposition qui se bat pour la fin du régime et l'établissement d'un état théocratique. Face au chaos qui ne cesse de s'accroître et contre l'avis des officiers de la SAVAK, le shah ordonne que l'armée cesse de tirer dans la foule. Cependant, Khomeiny est informé de l'opération Nojeh par des agents soviétiques en France et en Amérique latine. FOCUS - Depuis la Révolution islamique en 1979, l’Iran développe une stratégie de soutien aux minorités chiites de la région. Entretemps, Shapour Bakhtiar tente de rétablir la situation. Le cycle reprend le 10 mai. À la suite de la révolution iranienne en 1979, Saddam Hussein envahit l'Iran afin de prendre le contrôle de son industrie pétrolière. Le 12 décembre, plus de deux millions de personnes défilent dans les rues de Téhéran pour protester contre la politique du shah. Dans le même temps, certains officiels américains haut placés considèrent que le shah doit partir, sans considération pour son remplaçant. L'errance se poursuit aux Bahamas, à Panama, au Mexique, dans un hôpital de New York et sur une base militaire du Texas. Le roi Hussein est alors le plus proche confident de Saddam dans le monde arabe, et sert d'intermédiaire pendant la préparation de ce coup d'État. Le cycle de deuil et de célébrations se répète, et à partir du 29 mars, de nouvelles protestations ont lieu dans le pays. Pour ceux qui restent opposés au nouveau régime, principalement les groupes d'extrême gauche, la guerre est un prétexte pour les soumettre à des traitements très durs comme la torture et les emprisonnements illégaux, comme au temps du shah. À cet égard, les intellectuels laïcs et libéraux, les mouvements populaires aux idéaux tiers-mondistes et nationalistes ont une importance particulière au sein de l'opposition en Iran[4]. Le shah introduit la loi martiale, et interdit toute manifestation. L'ayatollah Khomeiny, depuis son exil de Neauphle-le-Château, est celui qui appelle depuis longtemps à mener la grève générale. Jean-Pierre Digard, Bernard Hourcade et Yann Richard, Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, associant ces informations à des références, Organisation des moudjahiddines du peuple iranien, prise d'otage de l'ambassade américaine de Téhéran, prennent le bâtiment d'assaut et ses occupants en otage, Liste des dirigeants de la Perse et de l'Iran, Journée de la République islamique d’Iran, Iran: les grandes dates des 40 ans de la République islamique, Accord en 17 points sur la libération pacifique du Tibet, Insurrection de juin 1953 en Allemagne de l'Est, Occupation de la République dominicaine par les États-Unis, Mouvement du 30 septembre 1965 en Indonésie, Invasion de la Tchécoslovaquie par le Pacte de Varsovie, Conflit frontalier sino-soviétique de 1969, Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, Coup d'État du 11 septembre 1973 au Chili, Traités Salt sur la limitation des armements stratégiques, Incident du peuplier dans la Joint Security Area, Coup d'État du 12 septembre 1980 en Turquie, Traité INF sur les forces nucléaires à portée intermédiaire, Révolution démocratique de 1990 en Mongolie, Conférences de la guerre froide en Europe (1945-1955), Liste des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, Traités internationaux de la guerre froide, Organisation du traité de l'Atlantique Nord, Dissuasion et prolifération nucléaires pendant la guerre froide, Forces armées de l'OTAN et du Pacte de Varsovie, Liste des traités de contrôle et de limitation des armements, Histoire du renseignement soviétique et russe, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Révolution_iranienne&oldid=180771011, Article contenant un appel à traduction en anglais, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Portail:Iran et monde iranien/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Mécontentement populaire vis-à-vis de la politique du, Répression de manifestations dans plusieurs villes 40 jours après les précédentes, Khomeini prend le pouvoir et proclame la fin de l'empire et l'instauration de la république islamique. Au matin du 11 février, l'armée décide de rester neutre dans le conflit. En réponse, le 28 novembre 1979, Khomeiny exhorte la population à manifester contre les États-Unis et Israël, avec sa rhétorique anti-américaine, appelant alors les États-Unis le « Grand Satan » et les « ennemis de la Révolution ». Les administrations de l'État iranien sont purgées des éléments jugés "non "révolutionnaires" et pro-Shah. Quelques semaines plus tard, le shah et l'impératrice Farah partent pour le Maroc, puis peu après pour le continent américain. Banisadr was impeached in June 1981. Les renvois aux chronologies annuelles spécifiques à l'Iran sont plutôt placés au début de chaque section, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Chronologie_de_l%27Iran&oldid=182620026, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Iran et monde iranien/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé «. Or, les forces de l'ordre ne disposent pas du matériel adapté (gaz lacrymogène, lances à eau, etc.) https://www.lesclesdumoyenorient.com/Crise-des-otages-americains-en.html Elle a également été appelée guerre du Golfe persique jusqu’à la deuxième guerre du Golfe entre l’Irak et le Koweït en 1990-1991, puis a pris le nom de première guerre du Golfe. 1872 • 1873 • 1874 • 1875 • 1876 • 1877 • 1878 • 1879 • 1880 • 1881 • 1882 • 1883 • 1884 • 1885 • 1886 • 1887 • 1888 • 1889 • 1890 • 1891 • 1892 • 1893 • 1894 • 1895 • 1896 • 1897 • 1898 • 1899 • 1900 • 1901 • 1902 • 1903 • 1904 • 1905 • 1906 • 1907 • 1908 • 1909 • 1910 • 1911 • 1912 • 1913 • 1914 • 1915 • 1916 • 1917 • 1943 • 1918 • 1919 • 1920 • 1921 • 1922 • 1923 • 1924 • 1925, 1925 • 1926 • 1927 • 1928 • 1929 • 1930 • 1931 • 1932 • 1933 • 1934 • 1935 • 1936 • 1937 • 1938 • 1939 • 1940 • 1941 • 1942 • 1943 • 1944 • 1945 • 1946 • 1947 • 1948 • 1949 • 1950 • 1951 • 1952 • 1953 • 1954 • 1955 • 1956 • 1957 • 1958 • 1959 • 1960 • 1961 • 1962 • 1963 • 1964 • 1965 • 1966 • 1967 • 1968 • 1969 • 1970 • 1971 • 1972 • 1973 • 1974 • 1975 • 1976 • 1977 • 1978 • 1979, 1979 • 1980 • 1981 • 1982 • 1983 • 1984 • 1985 • 1986 • 1987 • 1988 • 1989 • 1990 • 1991 • 1992 • 1993 • 1994 • 1995 • 1996 • 1997 • 1998 • 1999 • 2000 • 2001 • 2002 • 2003 • 2004 • 2005 • 2006 • 2007 • 2008 • 2009 • 2010 • 2011 • 2012 • 2013 • 2014 • 2015 • 2016 • 2017 • 2018 • 2019. La police se déploie dans les rues, dispersant les manifestants et tuant plusieurs étudiants. En Iran, en 1979, a lieu la révolution iranienne, dite révolution islamique, qui voit le renversement du shah Pahlavi. Les religieux menés par Khomeiny forment un pôle séparé du pouvoir, le parti républicain islamique. Khomeiny devient alors la figure de proue de la révolution. Réfugiée alors au Mexique, la famille impériale est traquée, et les plus extrémistes réclament l'extradition du shah pour le condamner à mort. L’ambassade des États-Unis à Téhéran est occupée, déclenchant la crise des otages américains en Iran . Une grève générale déclenchée en octobre paralyse l'économie, la plupart des industries étant fermées et les pétroliers étant bloqués dans le port d'Abadan. Les liens sur les dates inscrites en marge gauche réfèrent à la chronologie mondiale. Le nouveau gouvernement d'Iran apporte son soutien à la population noire d'Afrique du Sud, aux nations en voie de développement en Afrique, à Cuba et à l'OLP. Ce jour reste connu sous le nom de Vendredi noir. La colère commence à gronder contre les États-Unis à la suite de leur décision, en octobre 1979, d'accepter le shah dans leur pays pour y soigner son cancer. Le 4 novembre 1978, Brzezinski appelle le shah pour lui signifier que les États-Unis le soutiendraient jusqu'au bout. Le 8 février 1971, un mouvement de guérilla rurale, inspiré du foquisme, prend forme dans le Gilan à Siahkal. Peu après, l'ayatollah Khomeiny fait faire à l'Ayatollah Moussavi Ardabili une déclaration à la radio, annonçant la victoire de la révolution. Cependant, Shapour Bakhtiar ne peut accepter l'idée de se retrouver avec deux gouvernements en Iran. Il meurt peu après. Il demande également la reconnaissance de la langue kurde comme langue nationale au même titre que le farsi. Une nouvelle constitution est rédigée ; elle crée le puissant poste de Guide Suprême, chargé de contrôler l'armée et les services de sécurité, et pouvant mettre son veto à la candidature des prétendants au poste de président de la république. Après avoir été isolé pendant près de quarante ans, l'Iran, Etat d'Asie de l'Ouest, semble s'ouvrir au monde. L'ambassadeur américain en Iran, William H. Sullivan (en) se rappelle que le conseiller national à la sécurité, Zbigniew Brzezinski « assurait au shah que les États-Unis le soutenaient pleinement ». Une forte opposition politique se forme dans de nombreuses franges de la société pendant le règne du shah. C'est un îlot de stabilité, et un tampon contre la pénétration soviétique dans la région. De plus, l’Irak souhaite contrôler le GUERRE IRAK-IRAN, en bref. Les protestations de 1978 atteignent leur paroxysme en décembre, pendant le mois saint de Muharram, un des mois importants pour les musulmans chiites. La chambre rejette la constitution, en accord avec Khomeiny, le nouveau gouvernement doit être « entièrement » basé sur l'islam. De plus, les réformes du shah entamées pendant la « révolution blanche » ne tiennent pas toutes leurs promesses ; la réforme agraire a des ratés et mécontente fortement le clergé chiite et les autres grands propriétaires terriens. Ce laps de temps permet aux partisans de s'organiser pour préparer la venue de Khomeiny. Il ordonne la dissolution de la SAVAK et la libération des prisonniers politiques. Les premières années voient le développement d'un gouvernement bipolaire. L'Iran de Khomeiny appelle à la justice sociale au Moyen-Orient et à la fin de la corruption parmi les gouvernements de la région et dans le monde en général. Zbigniew Brzezinski et le Secrétaire à l'Énergie James Schlesinger (ancien Secrétaire à la Défense sous la présidence de Gerald Ford), continuent à répéter que les États-Unis vont soutenir le shah militairement. Le programme de réformes du shah est connu sous le nom de « révolution blanche ». Les chefs de l'Irak, du Koweït, de l'Arabie saoudite et des autres États du golfe Persique sont eux aussi dérangés par la révolution iranienne, car elle exalte les minorités chiites de leurs pays (sauf en Irak et à Bahreïn où les chiites sont déjà majoritaires) contre l'hégémonie sunnite, ce qui crée une situation susceptible de mener à une guerre interconfessionnelle. Son meurtre à Londres en 1977 contribue grandement à l'augmentation des tensions. Défavorable à l'usage de la répression violente qui risque de dégénérer en bain de sang, le shah refuse dans un premier temps cette option proposée par les responsables de la SAVAK. Il se rend ensuite au grand cimetière de Behesht-e Zahra (le Paradis de Zahra en persan) où il fait un discours livrant sa vision du futur de l’Iran. Rouhollah Khomeini revient en Iran et instaure la République islamique d'Iran. Connus sous le nom de Gardiens de la Révolution à partir de mai 1979, ces groupes prennent vite le pouvoir dans les gouvernements locaux dans tout l'Iran, et récupèrent ainsi la plupart des pouvoirs locaux. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. À cause de cela, le gouvernement impose des mesures d'austérité à l'été 1978 qui provoquent l'annulation de nombreux projets publics et le gel des salaires. Aidez-moi financièrement sans payer : https://utip.io/telecrayon LIRE LA DESCRIPTION Résumé de la guerre Iran-Irak entre 1980 et 1988.
Bon Coin Utilitaire Aquitaine, Pêche Port De Gennevilliers, Météo Plage Carro, Justice Iris Watch Online, Météo Agricole Caromb, Le Jersey Est Il Chaud, Jersey Dresses Online, Psg Vs Manchester City 2021, Camas Formation Avis, Pakistan Sports Manufacturers, Chelsea Atlético Kanté, Scientifique Iranien Tué 2020,