il était d’une grande valeur, un véridique et un noble. L'exégèse par tradition consiste à expliquer et interpréter le Coran à l'aide de traditions bénéficiant ou non d'une large base de transmission [ tawâtur ]. Professeur de philologie et de littérature arabes du […] La meilleure preuve en est l’inclusion par l’Imâm Boukhârî d’un tome sur le tafsîr équivalent au dixième de son ouvrage le Sahîh Kitâb At-Tafsîr. «  CORAN (AL-QURAN)  » est également traité dans : Dans le chapitre « L'adoption aujourd'hui » "2, Ibn Jarîr citant la chaîne de garants narre qu’Ibn Abî Malîka dit : "je vis Moujâhid interroger Ibn `Abbâs au sujet de l’exégèse du Coran portant avec lui des tablettes. Appel présidentiel en faveur de l’égalité des sexes en matière d’héritage. Écrit par Régis BLACHÈRE, Claude GILLIOT • 13 323 mots • 1 média Dans le chapitre « L'exégèse du Coran » : […] Les grands moments de la mise en place des règles d'interprétation dans une école philosophique ou religieuse sont aussi des étapes … Quand `Omar nomma `Ammâr Ibn Yâsir en tant que gouverneur de Koufa, il envoya avec lui `Abdoullâh Ibn Mas`oud en qualité de professeur et de ministre. Al-Fadl Ibn Maymoun dit : J’entendis Moujâhid dire : "J’ai exposé le Coran trente fois à Ibn `Abbâs." بسم الله الرحمن الرحيم . L'Exposition de Tabari contient, en quatrième lieu, des traditions historico-« [...], 1  Allâh dit : "Ceux qui dénaturent le sens de Nos versets ne Nous échappent pas"30 Ibn `Abbâs dit : c’est le fait de sortir la parole de son sens (d’en faire un usage déplacé) et nous nous contenterons des exemples précédents dans ce domaine. Il décéda en 118 A.H. à l’âge de 71 ans selon certaines narrations. Ces gens tentèrent d’appuyer leurs opinions et madhâhib en attribuant des mensonges au Prophète et à ses nobles Compagnons. Voir la liste complète sur bibliotheque-islamique-coran-sunna.over-blog.com Puis des ouvrages furent écrits comprenant en grande partie du ta’wîl (interprétation personnelle) et l’exégèse selon l’effort de réflexion par des savants qui excellèrent dans certaines sciences. Maintes surates du Coran traitent de David, transcrivant certaines traditions non recueillies par les sources écrites juives (ainsi l'invention par David de la cotte de mailles, les entretiens de David avec les anges, la division de la semaine en jours de prière, de jugement, de prédication, d'affaires, de jeûne...). Pourquoi ? Puis ,il se consacra à la science jusqu’à ce qu’il devienne un Imâm et un savant. Il enseigna le savoir et l’exégèse à son fils `Abd Ar-Rahmân Ibn Zayd Ibn Aslam ainsi qu’à l’Imâm Mâlik Ibn Anas - l’Imâm de Médine. Puis ceux qui vinrent après eux transmirent ces récits pensant qu’ils avaient une origine crédible sans prêter attention aux recensions des narrations venant du pieux salaf et des fugures sailantes et fiables dans le domaine du tafsîr. Certains savants des temps récents firent de nombreuses digressions citant les arguments des uns et les objections des autres dans toutes les questions. Le savoir de ces six se trouvait synthétisé en deux d’entre eux : `Alî et `Abdoullâh Ibn Mas`oud.Dans une autre variante, il cita Abou Moussâ au lieu de Abû Ad-Dardâ’.9 Mais les guerres ne laissèrent pas de temps à Abou Al-Hasan, `Alî pour la narration et le leadership scientifique après le caliphat. L’omission des chaînes de garants (isnâd, pluriel : asânîd) favorisa la propagation des légendes israélites dans les livres d’exégèse et la circulation des narrations inventées et mensongères car la mention des chaînes de garants suffit souvent à déterminer la faille, l’emplacement du défaut et qui en est à l’origine. Il décéda en 110 A.H. Il s’agit de Abou Ismâ`îl, Mourrah Ibn Shourâhîl Al-Kûfî, le dévot. 5 Ibn Ma`în dit à son sujet : "Il est fiable et au-dessus de toute interrogation." Il lui suffit comme appui le fait que l’Imâm Al-Bukhârî transmit des narrations venant de lui dans son Shîh.4 Ceux qui voudraient plus de certitude à son sujet peuvent se reporter aux écrits de l’Imâm Al-Hâfidh Ibn Hajar dans l’introduction du Fath. Il était un pieux, un ascète et un prédicateur sans pareil. C’est ainsi qu’au cours de cette seconde étape de l’histoire de l’exégèse, le recours à la raison ne tarda pas à se généraliser.